(Quête) Espionnage

L’Erebor, patrie des nains, ils tirent le minerai de fer et le façonnent en de magnifiques ouvrages d’armures, d’armes et de toutes sortes d'objets. Mais ils ont perdus le savoir qu’ils avaient durant le premier Age, n’est-ce pas Telchar le nain qui a forgé Angrist, le poignard que Beren s’est servi pour déloger le Silmaril de la couronne de Morgoth, n’est-ce pas lui qui a forgé Narsil l’épée des Rois de Numénor ? Mais ce savoir s’est perdu, les nains se sont perfectionnés pour les techniques de construction et des techniques de minage. Personne ne les bat sur ces plans. Les nains sont un peuple petit, endurant, colérique comme amicaux. Ils étaient à l’image d’Aulë comme à l’image d’Emril, il aimait ce peuple, et ils n’avaient pas de protecteurs, les autres magiciens étaient occupés ailleurs. Olorin le maïa, ou Gandalf dans le langage commun, s’occupait des hobbits, Saroumane s’était établi en Isengard, et se plongeait dans les stratégies de l’ennemi, Radagast, vivait dans la Forêt noire et s’occupait surtout des animaux, et les frères bleus étaient partis dans les terres de l’est et ne donnaient aucunes nouvelles. Emril était fier d’aider les fils d’Aulë.

Le magicien avait entendu des rumeurs, comme quoi les gobelins patrouillaient près de la montagne solitaire. Emril en était inquiet, est-ce qu’ils se préparaient à attaquer ? Il devait immédiatement en informer le roi des nains, Daïn. Dans la salle du trône Daïn écoutait attentivement le magicien inquiet.

« Une patrouille de gobelins bien ordonnés, se sont établis à l’ombre de la Forêt Noire sur le versant ouest de la montagne. Nous devons savoir à tout prix ce qu’ils veulent et les chasser avant qu’ils ne s’attaquent à nous au peuple, je me propose pour aller les espionner, mais il me faudrait quelques éclaireurs avec moi. »

Le roi accepta et mis sous les ordres d’Emril, 10 éclaireurs nains, habiles à la furtivité. Aucun combat ne devrait être engagé, ce sera plus tard avec l’armée naine.

Au crépuscule, quand le soleil commençait à décliner, il partit avec sa troupe, le trajet était court de la porte de la montagne solitaire à la forêt et la lune était haute à leur arrivée. Des flambeaux étaient allumés sous la forêt, ça devaient sûrement être le camp gobelin. Emril dit à ses nains de se poster près du camp et d’épier les conversations, et quand il sifflerait, ils devaient se retirer. Lui-même s’approcha du camp, et se cacha à la vue de tous derrière un arbre et il s’évertua à chercher le chef. Quand il le repéra, il fit tout son possible pour l’écouter, sa voix était rauque, désagréable à entendre mais sonore, il n’était pas difficile de l’écouter.

« Fermez vos gueules bandes de pourceaux, le Maître veut qu’on arrive à destination sans histoires, et quand son signal sera lancé, et que les renforts seront arrivés, on attaquera les nains et on aura de la chair fraîche au menu »

Et des cris de joie se firent entendre. Emril en avait assez entendu, ils préparaient un massacre chez les nains. L’espion siffla doucement un chant d’oiseau, et s’en alla. Les nains et lui mirent en commun ce qu’ils avaient entendu, et tous disaient qu’ils allaient attaquer après l’arrivée d’un renfort. Emril et ses hommes, s’en allèrent immédiatement au royaume des nains pour raconter cette affaire au roi.

Vous arrivez en Erebor. Le Roi est content de vos nouvelles.

- Aha ! J'en étais sur. Les Gobelins nous préparent un coup derrière le dos hein ? Ces vermines essayent de me prendre par surprise ? Ils ne réussiront pas ! s'exclama t-il.

Le roi vous demande alors si vous serez capable d'en intercepter quelques uns, si il vous donne cinquante nains. Biensûr, vous n'êtes pas obligé de vous battre vous même.
C'est alors qu'un messager rentre. Il est éssouflé, et semble avoir hâte.

- Sire ! Une horde de environ trente Gobelins s'approchent d'Erebor, il faut les repousser ! Dit-il. Juste après qu'il l'ait dit, le naugrim s'évanouit. C'est alors que le roi leva un sourcil, et s'adresse à toi.

- Si j'vous mets alors cinquante nains à dispo, vous serez capable de repousser cette attaque ? Demanda t-il.

Le Roi commenca alors a parler un peu à tous les nains autour de lui, leur criant des ordres. Vous pouvez refuser.

Les gobelins passaient à l’attaque, et le roi mettait à disposition 50 nains de guerre pour les repousser.

« J’accepte de les diriger, cependant soyez prompts à vous défendre en cas de défaite de notre part. Pour le moment je vous dis Adieu. »

Emril se détourna du trône, s’appuyant sur son bâton. La salle du trône était remplie de colonnes aux formes géométriques complexes, le plafond était sculpté magnifiquement. Il n’y a que les nains pour faire ces œuvres d’art. Arrivé à la porte du trône, il se dirigea vers l’extérieur et attendit les guerriers.
50 nains harnachés pour la guerre arrivaient en courant, ils étaient équipés de haches doubles à large lame, leurs armures étaient d’écailles grises. Ils portaient en guise de casques, les masques de dragons, ils terrorisaient leurs adversaires de cette façon. Ils s’arrêtèrent devant Emril.

« Mes amis, nous avons une dure tâche devant nous, ce sera un combat à découvert, mais je ferai en sorte de ne déplorer aucune perte. Baruk Khazâd! Khazad aimênu ! »

« Khazad ! Khazad ! » Répondirent les nains en chœur.

Le magicien les menait vers le flanc ouest et décida de les prendre en embuscade. Il en plaça 10 cachés derrière fourrés du côté droit de la route et 10 autres sur le côté gauche. Il demanda à 10 autres nains de contourner la route et d’arriver par derrière durant l’assaut. Les 10 autres, restaient avec lui prêts à combattre. Le temps s’écoula lentement mais ils approchaient vite, et quand la lune fut haute, les torches se firent voir. Les gobelins s’arrêtèrent et regardaient le vieil homme et les guerriers, ils rirent car ils étaient en surnombre.

« De la viande fraîche pour nous les gars ! » Hurla le chef des gobelins, il dégaina son cimeterre et fonça sur le groupe, avec les autres gobelins. Ils hurlèrent sauvagement.

Emril tira Aegling de son fourreau, elle brilla d’une lumière pâle, et la lumière de la lune se refléta dessus.

« A l’attaque ! » Tous les nains sortirent de leurs cachettes, et encerclaient les gobelins, ils eurent peur, et pour se libérer, ils attaquèrent les premiers. Emril combattit avec fougue, distribuant les blessures et la mort. Son regard était ardent, son bâton émettait la lueur de l’Arbre haut, ce qui aveuglait les gobelins. Ils furent vite dépassé en nombre, les nains s’acharnaient, jouant de la hache infatigablement. Le dernier gobelin à vivre fut le chef. Emril voulait l’interroger.

« Paix ! Parle gobelin, qui est ton maître ? »

En réponse le gobelin hurla et fonça sur l’Istar. Son épée décrivit un arc de cercle et la tête du gobelin tombait par terre. Il regarda autour de lui. Plus rien ne menaçait les nains. Pour le moment. Il ordonna à ses nains de compter les morts parmi eux. Il y avait deux nains gisant sans vie près de quelques gobelins.

« Brûlez les gobelins, et emportez vos frères tombés au combat, à la montagne. »

Ce qui fut fait rapidement, les flammes se mirent à ronfler, crépitant de joie. Ils se mirent en route avec hâte, pour rejoindre la porte de la montagne avant l’aube. Il devait faire un rapport détaillé au roi.